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Encre marine se livre...

22 mars 2008

Le scoop du siècle de Deiuaide

Antoine  décide de devenir journaliste et demande à tous ces copains de créer un journal avec lui. Il part alors à la recherche d'un scoop et soupconne le directeur de l'école de tremper dans des histoires louches...

J'ai beaucoup rigolé et donc beaucoup aimé ce livre.Les idées farfelues d'Antoine m'ont bien amusées !!
Si vous avez envie de rire, je vous conseille ce livre !!!

Le scoop du siècle de Deiuaide chez Mango

LEOPOLD

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22 mars 2008

Croc-Blanc de Jack London

5193G7HZ9TL__AA240_C'est l'histoire un animal, mi-chien, mi-loup, qui après avoir été sauvage, va être adopté par un indien. Il devient un chien de combat très fort et connaît la méchanceté des hommes et donc devient lui aussi féroce...

Au départ, j'ai failli abandonné ce livre parce que le vocabulaire était difficile. Finalement au bout de 20 pages, j'ai vraiment voulu savoir ce qu'il allait arriver à Croc-Blanc. Je ne regrette pas de m'être accroché parce que c'était très bien. Ça montre bien que quand on est gentil avec les animaux, ils sont gentils aussi mais quand on est méchant, il peuvent devenir féroce !!!

LEOPOLD

22 mars 2008

Sigurt le viking (1er volet)

5137MXF3HKL__SS500_Le livre raconte l'enfance d'un orphelin viking qui, après avoir été esclave, devient chef d'un Knorr, bateau viking avec lequel il veut aller conquérir Viland ( futur Amérique).
C'était passionnant ; il y avait plein d'aventures !! Il se passe toujours des choses auxquelles on ne s'attend pas.
Je suis en train de lire le tome 2 !!!

LEOPOLD

13 mars 2008

Quo vadis

untitledQuo Vadis, Sienkiewicz, Buchet Chastel / Livre de Poche / Garnier Flammarion

Rien de tel que de profiter de vacances romaines pour lire ou relire le Quo Vadis de Sienkiewicz. Depuis longtemps je repoussais la lecture de cet imposant roman historique mais quelques jours de repos sur les lieux de l'action ont eu raison de ma patience et j'en fus bien récompensé. L'action se déroule sous le règne de Néron, règne sous lequel se côtoient un paganisme  moribond et un christianisme qui se répand comme une vague souterraine. Un patricien s'éprend d'une jeune chrétienne et va découvrir de nouvelles valeurs à travers cette religion secrète, le tout sur fond d'intrigues, de châtiments, de feu, de sang. Quant à nous, lecteur, on reste soufflé par cette société pas si lointaine où n'existait pas encore notre morale judéo-chrétienne et où la vie humaine ne valait rien ou presque. Un vrai grand roman d'aventure historique au cours duquel on ne s'ennuie pas un instant.

Arnaud

4 mars 2008

La consolante de Anna Gavalda

La consolante de Anna Gavalda, Le Dilettante, 24.5 euros

gen_thumbailNon ne vous précipitez pas encore !!

Le roman d'Anna Gavalda ne sort que le 11 mars toujours au éditions du Dilettante; encore un peu de patience....

Alors le nouveau ?? On  dévore aussi ces 640 pages! ( Eh oui, les veinards que nous sommes l'avons reçu en service de presse mais, revers de la médaille, les lecteurs que vous  ètes on la chance de ne pas l'avoir encore lu !!)

Voilà ce que l'auteur en dis :

Résumé

Pendant presque trois ans (mille quatre-vingt-quinze jours), j’ai vécu dans la tête,
et le corps, d’un homme qui s’appelle Charles.
Charles Balanda. (Parce que le matin où je me suis dit « Allez... J’y vais. Je
commence aujourd’hui », nous étions en août 2006 et qu’avant de monter dans ma
soupente, j’avais (pour gagner du temps !) feuilleté le journal. On y faisait part du
décès d’un homme qui portait ce nom et j’aimais cette idée, de contrarier un peu les
Parques... (À ce moment-là, j’ignorais tout de ce Charles (ce qui m’amuse dans
l’écriture, c’est de me lire évidemment) et ne savais pas qu’il aurait une peur panique
des chevaux, (j’étais loin d’imaginer qu’il en croiserait...), or il se trouve que Balanda
(cela je le savais, Galoubet etc.) est un nom célèbre dans le milieu hippique. Bah...
Nobody’s perfect...) (Beaucoup de parenthèses et un(e) prière d’insérer qui part déjà
dans tous les sens, tant pis pour l’éditeur...))
Au début de l’histoire, ce Charles, mon Charles, 47 ans, apprend la mort de la
mère d’un de ses amis d’enfance et perd complètement les péd... les étriers. Comme
c’est un garçon cartésien (architecte et ingénieur), il prend sur lui et fait de grands
efforts pour se remettre en selle. En vain.
Bien des chapitres plus tard, sa sœur, inquiète, lui demandera :
- Hé… Tu ne serais pas en train de nous préparer une petite crise de la cinquantaine, toi ?
La midlife crisis, comme ils disent…
- Tu crois ?
- Mais ça m’en a tout l’air…
- Quelle horreur. J’aurais aimé être plus original… Je crois que je me déçois un peu,
réussit-il à plaisanter.

Non, Charles, je vous rassure. Ce n’est pas ça. Enfin, ce n’est pas ce que j’ai
voulu... Je n’aurai pas le culot d’affirmer que vous êtes, que nous sommes tous les
deux, « plus originaux », mais la crise de la cinquantaine n’était pas du tout mon
propos.
Ce que je voulais, c’était vous choper un matin à la descente d’un avion, vous
tabasser, vous rouer de coups jusqu’à ce que vous soyez à terre, et vous le serez,
souvenez-vous, sur le boulevard de Port-Royal, à terre et couvert de sang, pour
ensuite vous aider à vous relever en vous tendant... d’autres rênes...
Voilà qui n’est pas tellement plus original, je le concède, mais ce qui « bouge
encore » à l’heure de ma prière, ce sont les deux femmes qui encadrent votre chute.
Celle qui vous a désarçonné, qui s’appelle Anouk, qui était très gaie, mais qui
donne à ce texte un petit goût triste et amer.
Et l’autre, her name is Kate, qui va vous aider à virer les éperons, et qui –en nous
racontant des choses affreuses, en nous prenant à la gorge le temps de sa confession–
changera la lumière.
La lumière, le ton, l’écriture, et même la typographie de cette histoire.
Tout devient plus léger, plus souple, plus... incliné.
Donc vous voyez, c’est vous qui m’avez obsédée, mais ce n’est pas vous le héros.
Ce sont elles. Vous étiez là pour les servir. Et si nous les avons tant aimées, vous et
moi, c’est parce qu’elles sont, chacune à leur manière, absolues, absolument généreuses.
Encore des bons sentiments, on va dire...
Oui. Pardon. À défaut de faire de la bonne littérature, les gens généreux font de
beaux personnages. Je dis pardon mais n’en pense rien. À la page 478, Kate m’a déjà
graciée :
« ... il ne faut pas croire à la bonté des gens généreux. En réalité ce sont les plus
égoïstes... »

Et puis il y a les enfants aussi...
Je voulais un livre avec des enfants qui soient vivants à l’intérieur.
Et là, ce mercredi 6 février 2008, à l’heure où je m’insère comme je peux en
comptant mes abattis, je me souviens qu’ils y sont, ces enfants, et, rien que pour eux,
je suis bien heureuse de l’avoir écrit...
Deux femmes, un homme qui va boitillant de l’une à l’autre et plein de gamins
tout autour.
Voilà pour La Consolante.
A.G

Quant à moi, j'ai aimé découvrir la jeunesse de Charles, j'ai aimé faire la connaissance d'Anouk, mère d'un ami d'enfance de Charles, dont la découverte de sa mort déstabilise tant cet homme, j'ai adoré Kate et sa vie pas commune.
Au commencement,  il est vrai que je me suis fais la réflexion que ce livre était "moins gai" que le précédent. Mais en allant plus loin dans ma lecture, j'ai retrouvé la générosité,l'amour de l'autre, la simplicité de certaines relations, bref, ce qui nous séduit dans les livres de Gavalda.
C'est là aussi un livre qui fait du bien, bien loin de la "facilité" dont les critiques ont pu parler.

Des personnes que j'aimerais rencontrer ...

Anne

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27 février 2008

la princesse, le dragon et le chevalier intrépide

9782877675574La princesse, le Dragon et le Chevalier intrépide, Geoffroy de Pennart, Kaleidoscope

Il était une fois, dans un paysible royaume, une jolie princesse/maîtresse (de quelle petite n'est-ce pas le rêve!) servie par un dragon non moins paisible. Un intrépide chevalier passant par là et croyant l'école en danger assome la bête puis se rend compte de son erreur et pour s'amender, part à la recherche d'arnica dans la contrée hantée par des goinfrosaures, bouffetoucrus, crapotons géants, pustulos, gloubignasses et autres renifleuses péteuses. Il devra affronter ces misérables bestioles avant d'accomplir sa quête et peut-être ainsi conquérir le coeur de la maîtresse.

Nouvelle parodie de l'auteur sur le schéma des contes traditionnels servie par des personnages iconoclastes (le dragon est un fainéant hypocondriaque et le prince d'une hardiesse irréfléchie) et nouvelle réussite.

7 février 2008

Beau Rôle

roleBeau rôle, Nicolas Fargues, P.O.L.

Beau Rôle est un roman du regard ; Antoine, jeune acteur, vient de rencontrer un relatif succès public dans une production commerciale ; il sait la gloire éphémère et doit rebondir sur la reconnaissance publique naissante. Sentimentalement, il gère une récente rupture et s’apprête à affronter le retour dans sa famille aux îles Concordines où son père vient de subir une attaque. On découvre ainsi que le narrateur est métis.

Trop conscient de son aura artistique auprès des femmes, de sa couleur dans l’univers du cinéma, ou de son absence de couleur auprès de ses demi-frères, de son prestige auprès de son ancien camarade de classe, Antoine est en perpétuel représentation. Ne risque-t-il pas de perdre de son naturel et de sa spontanéité à toujours vouloir avoir le beau rôle ?

29 janvier 2008

Swap

Swap d'Antony Moore, chez Liana Levi

51WRolhIQTL__AA240_Harvey faisait vraiment figure de « type à la cool » lors de ses années de collège. Aujourd’hui dans la force de l’âge, il semble avoir des difficultés à mûrir ; éternel adolescent, toujours célibataire, grand ou plutôt gros amateur de bière et de cigarettes, il est passé du statut de collectionneur de comics à libraire de bd dans un quartier peu reluisant de Londres. Son rêve serait d’ouvrir un coffee house à New York à l’effigie des supers héros de son enfance mais les moyens de le réaliser demeurent bien minces ; son grand regret réside dans l’échange d’un Superman n°1 d’origine, présentement côté plusieurs centaines de milliers de livres, proposé à l’époque à la tête de turc de l’école, contre un gadget insignifiant. Aussi, lorsque se profile la réunion anniversaire des anciens élèves, est-il bien décidé à récupérer le fameux Superman. De retour en Cornouailles, jamais il ne se trouvera plus proche de la concrétisation de son projet le plus cher…

L’intrigue flirte parfois avec le roman policier, les personnages sont bien campés et le style souvent humoristique. Un bon roman d’été à lire dès cet hiver.

19 janvier 2008

Le Silence de Cleaver

9782742770397          Le silence de Cleaver, Tim Parks chez Actes sud

Harold Cleaver devient le plus célèbre journaliste de la télévision anglaise, notamment après l’interview musclée qu’il donne au président des États-Unis. Cette hargne lors de l’interrogatoire du chef d’état est due à la récente lecture du livre de son propre fils, biographie à peine romancée de Cleaver lui-même qui est dépeint comme un personnage volage et artificiel. Ce portrait au vitriol pousse Cleaver à prendre ses distances avec cette société du spectacle et il choisit de se retrancher dans une masure perdue au milieu des alpes autrichiennes afin de faire le point sur lui-même, mais saura-t-il faire face à cette nouvelle solitude. Peut-être que de cette confrontation directe avec la nature surgiront les réponses à son introspection. Ce récit glisse de façon subtile de la narration au discours intérieur de Cleaver, des bribes d’interviews aux extraits de roman de son fils au sein d’une œuvre littéraire intelligente.

Arnaud

On fini même par se laisser attendrir par ce personnage au départ si peu sympathique et égocentrique...

Anne

15 janvier 2008

Quand j'étais Star

bd2Quand j’étais Star (Villard/Peyraud) Casterman

De Marc Villard, j'étais déjà fan; non pas tant de ses polars (j'en profite d'ailleurs pour signaler deux parutions de Villard en ce mois de janvier: entrée du diable à Barbèsville et tohu-bohu en collaboration avec Pouy, chez rivages poche) que de ses nouvelles autobiogra-fictionnelles dans lesquelles il se met en scène avec autodérision. A la lecture des cinq recueils parus chez l’Atalante (J’aurais voulu être un type bien, un jour je serai latin lover, elles sont toutes folles de mon corps… et un sixième annoncé pour cet hiver : le coup du sombrero), on suit pêle-mêle, le sourire au lèvres, les épisodes de son passé de poète, de batteur dans un groupe de rock, de père de famille ou de cadre dans une entreprise du luxe. Au fil de ces chroniques, se dessine le profil d’un personnage hypocondriaque, au caractère désagréable mais toujours conscient de ses travers qu’il met en avant de façon humoristique. On découvre un homme en proie à l’angoisse d’avoir un sexe trop court (quequette blues), de manquer de barres chocolatées dans les distributeurs de son entreprise, de ne pas voir ses livres en librairie, de rater son train lors des signatures en province…mais également capable de s’émouvoir et vous avec lorsqu’il évoque l’absence ou une séance de dédicace avec des enfants.

De Peyraud, j’étais déjà fan de son dessin aéré, tout en virgules, de ses petits format parus chez 13 étrange ou de sa série des Premières Chaleurs (5 volumes chez Casterman) narrant le quotidien d’une bande de copains à travers les tracas et les petits bonheurs quotidiens.

De ce nouvel opus en collaboration qui illustre en noir, blanc et brun les nouvelles pré-citées, vous l’aurez deviné : je suis fan.                                                                        

Arnaud.

bd5

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